Dès les premières heures englouties
J'ai su
Que la muse ne m'appartenait pas
Bien que chaque fois entrevue
J'aie pu
Attirer ses lueurs sur moi
Le feu ne reste pas sur qui semble de glace
La lave coule sur les pentes enneigées
J'ai trop versé de larmes acérées
Pics à gravir pour qui veut inspirer
Tu es libre et lors il n'y a rien à rajouter
Il m'aurait fallu pire pour arrêter
De penser
D'espérer
Il y a ce vide bien trop palpable
Et tout l'espace que j'aimerais remplir
La muse a choisi d'autres places
Tant de beaux esprits à nourrir
Va, cours, vole et reviens vite
Les étourneaux pour rien s'agitent.
Suzuki Harunobu
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