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Corner les pages ne servira jamais à rien. C'est cela qu'il se dit, et pourtant l'abasourdissante nouvelle ne lui fait pas de mal, juste un choc qui s'épaissit et trace son empreinte dans l'épaisseur de son moi. Cornélius engage la voie, il sait que la conversation déviera sur les trames qu'il a amorcées, or les pages sont loin d'être terminées. Le roman à l'issue de ces tournoiements incessants devra être publié, sous peine de quoi toute son armée d'ambitieuses illusions seraient anéanties. Et l'illustre Dévorat pourra ainsi être puni de la loi la plus juste, et la vérité sera rétablie. C'est ainsi qu'il aime à penser, Cornélius le vivant. Fiable comme un cheval de trait, et passablement allègre comme un passereau. Il n'a pas pour habitude de louvoyer parmi les traîtres, il lui faut de l'honnêteté dure et concrète, il signera demain. Dévorat peut pourrir, l'auteur détient la fiole contenant le poison de ses immondices. L
J'ai voulu choir Dans l'eau éteinte Un tissu blanc Qui m'aurait ceinte Vaguement bleutée Une vague en somme Je suis l'illustre sirène-ange En tournoiements Deux-trois mouvements L'onde me porte Et dans l'étrange Je vogue allègre Je vois les blanches Lueurs habiles Qui miroitent mon reflet Pâle opale palpant cérébral Qui défait le sort tricoté Par les fées.

Indeed??

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"I don't believe in frettin' and grievin'  Why mess around with strife'  I never was cut out to step and strut out  Give me the simple life  Some find it pleasant dining on pheasant  Those things roll off my knife  Just serve me tomatoes and mashed potatoes  Give me the simple life  A cottage small if all I'm after  Not one that's spacious and wide  A house that rings with joy and laughter  And the ones you love inside  Some like the high road, I like the low road  Free from the care and strife  Sounds corny and seedy, but yes, indeed  Give me the simple life"

Over there

Il est grand Blanc Immense Et sous le froid et dans la neige Me protège Y’a des hivers qui ne finissent pas J’aurai tout le temps là-bas Ah les lentes heures faibles Lumières sur Montréal qui tombent Crissante glace à mes pieds Que la lune croisse jusqu’en été

Once upon a time

Divaguer et un long recul Quatre ou dix, j’étais sous un pull Noir qui gratte et j’avais pas notion Qu’on soit blanc, noir là n’est pas la question Qu’il faille manger, marcher, mourir Aller contre le vent dans un grand rire

Aujourd'hui même

Toujours dans le jour j’essaie j’écume Après dans l’élan j’allume une île Un point, une flamme Sans écran pour me mouvoir En silence Craquement d’allumette Et fumée bleue qui me guide Sous la terre ou au ciel Un éternuement éteint le virtuel C’est l’instant où je guette Une ombre, une silhouette Qui épouserait les contours Qui sont les siens, que je veux miens