D'autres effrois viendront
je les attends
sur le pas de la porte
sur le pas de la porte
les tiens entre mille
reconnus, attendus
cent fois voulus
Et lenteurs grattées
ici ou là, entêtées
non pas celles espérées
je les jette
D'autres émois viendront
séance tenante
par myriades
sur le pas de la porte
échevelés, étripés
j'avais cru discerner
tout s'est emmêlé
Des traces au sol
A ne plus savoir qu'en faire
L'âme qui se désole
D'avoir avalé de travers
Refus, regret, déception amère
Je nettoie les pas
Gratte la moindre trace
Au couteau j'aurai leur chair
Arrimés et bien pesants
les envoyer paître vers le néant
Vain le voyage
Ils seront de retour
Toujours tes pas annonceront ce labour.
je les attends
sur le pas de la porte
sur le pas de la porte
les tiens entre mille
reconnus, attendus
cent fois voulus
Et lenteurs grattées
ici ou là, entêtées
non pas celles espérées
je les jette
D'autres émois viendront
séance tenante
par myriades
sur le pas de la porte
échevelés, étripés
j'avais cru discerner
tout s'est emmêlé
Des traces au sol
A ne plus savoir qu'en faire
L'âme qui se désole
D'avoir avalé de travers
Refus, regret, déception amère
Je nettoie les pas
Gratte la moindre trace
Au couteau j'aurai leur chair
Arrimés et bien pesants
les envoyer paître vers le néant
Vain le voyage
Ils seront de retour
Toujours tes pas annonceront ce labour.
Jeanne Hébuterne devant une porte, Modigliani
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