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Que quelqu'un existe encore Dans la trace et le souffle
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Ma nuit avec Christine and the Queens >> 20/03/2015 Note au lecteur: il va sans dire qu'une retranscription écrite ne saurait à elle seule restituer la chaleur humaine (^^) présente durant cette entrevue. Aussi, je n'ai pas jugé utile ni réaliste de noter tous les rires et sourires échangés à cette occasion. Si vous  connaissez Christine, vous saurez les retrouver dans ses propos.  - Bonsoir Christine ! - Bonsoir, ça va ? - Ca va plutôt bien, ravie que tu aies accepté de passer un peu temps ici, dans ta course folle. - Oui, c'est presque une course effrénée ! C’est vrai que c’est très physique depuis quelque temps. J’aime ça et en même temps je sens bien qu’il faudrait pas non plus que ça dure trop longtemps. Faudrait pas que ça devienne une habitude. - C’est ça le succès, que veux-tu ! Tu pourrais habiter la moitié de l’année aux USA, l’autre moitié en France ? Ca règlerait une partie du problème, prendre l’avion et subir le jetlag. - J’y ai pensé effective
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Juste avant de délivrer C'est l'oeil du cyclone Qui s'empare désoeuvré Des idées qui rayonnent Ramener au centre ce qui disperse Eviter les cendres et la boue qui blesse J'attendais qu'un autre se charge à l'heure De faire l'effort d'extirper avant qu'il ne meure Le souffle pris en étau dans la gorge serrée Par les mots reflués dans les temps où j'ai erré Patience, tu m'avais dit mais l'espace a pris Toute la place derrière mes yeux meurtris Espoirs balayés mais coeur vaillant doux amer Un feu qui brille là-bas au milieu de l'aber Il est parti, la prochaine vague était la sienne Il a vogué, souffle roulant sur marée humaine J'ai forcé en vain alors qu'il était sur le point D'aller tranquille, j'ignorais qu'il fallait ma main Pour glisser du quai vers la quille Parcourir en paix les premiers milles J'ai vu le tout dans cet oeil Tous étaient là sur le seuil L'onde les portait dans un
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Je fais trois pas au loin sur ma terre Pour te rejoindre d'une ultime manière Et laisser les joncs tressés raconter Ce qu'ils veulent, à qui demandera D'ou venait le vent quand l'appel Survint, si nous étions francs Le front pur même au déclin Des jours, quand le choix devient réel Entre une vie à se frôler Ou un feu pour consumer Les dernières chances De savoir de l'alchimie le secret La luciole errant sur la lande Insaisissable qui guide et enrôle J'ai longtemps retenu avant de répandre Tout l'amour contenu dans ma geôle De brins d'herbe séchés, de fleurs d'osier Retrouver l'air du large et briser la treille Tu savais qu'un jour j'oserais Recommencer le dialogue de la veille Pour enchaîner sur un voyage qui ne s'arrête pas.