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Affichage des articles du septembre, 2019
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Contaminé par l'étincelle Scories en pagaille Qui dévalent tête pieds Lave lave encore Des couches basaltes Des rives désertes Un creux pour l'âtre Encore subsiste Rien est suffisant Pour ranimer le feu Ton oeil dansant Un accent bleu L'air consume Tout ton souffle Comme la promesse D'une ardeur inextinguible Tu nourris l'âtre Refais les feux  D'hier, quand l'autre Amenait l'art Quand deux - silex contre silex - donnait à voir l'arrêt sur image L'incannaissance d'un savoir amoureux
pour ADL Soyons silencieux Soyons silencieux Car là tonnent trop D’étourdissements Insensés, dérivés Gardons à part La flamme vive Pour qu’elle s’élève Au-delà de la rive Sans retomber Dans l’eau saumâtre Des platitudes Gardons l’audace De l’altitude Les mots transis Des autres, que tu dis, Que tu vénères Quand tu t’énerves J’assiste muette A l’incendie Tu ne me dis rien A moi Tu crains Ce qui est vain Tu feins De connaître la fin Soyons silencieux Pour que ton âme gronde Soyons silencieux Dans le brasier qu’inonde Ton regard persistant Inéluctable présent Porteur des mots Reçus par mon cœur Crépitent mots Que j’aime voir Sur les détours De ton regard Flambent aveux Inouïs Déraisonnables Brûlants d’envie. janvier 2019
Pointe des pieds Pointe lacérant Pointe des pieds Tant et tant et tant De pas traînés ici et là Pieds usés bosselés las Porter le ciel Sur mes frêles Epaules vieilles D’illusions perdues Tu arrives, tu t’arrimes Pourquoi mon port ? Chavire, noyé mon sort De condamnée Défaillante à vivre Tu me contamines D’une fièvre ardente Mes yeux jaunes Soudain clairs Comme les tiens Cherchent à percer Tous les mystères Essaimer le feu Disperser l’eau Ah je ris Il restait Un brasier Tu l’as trouvé. mai 2019
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  pour  A. Quelque part dans le monde un éclat débarque en moins d'une seconde voilà qu'il te frappe les journées ordinaires mutent en épopées te voilà en guerre sans manier l'épée le tribut sera lourd pour un coeur léger plus la peine que tu coures tout aura changé incendié par la grâce tu te vois dévasté si les raisons t'échappent le temps saura révéler ce que les creux abritent et livrent en abondance l'éclat devient vérité chaque seconde une chance d'exposer à la lumière la transmutation des images de naguère en prémices d'une vérité douce éclatante et sans peur qui éblouit déjà Germaine RICHIER   DON QUICHOTTE A L'AILE DE MOULIN, 1949