Il en est du vide comme des saisons: elles se succèdent l'une à l'autre si bien qu'on ne peut s'y attacher indéfiniment.
Se concentrer sur une seule pensée par peur du vide, serait-ce aussi la seule façon d'avancer vers un but inavoué? Chaque jour recommencer, araser la surface tumultueuse. Je déblaie les scories des anciens incendies, je n'enterre pas. Il est plus doux de les laisser s'envoler au vent qui passe et d'imaginer qu'elles planteront dans la terre une trace quelconque capable de renouveler l'inspiration et la croissance d'une plantule grêle et obstinée.

Il y a tout un monde encore, entre ma pensée et le monde autour.


19/01/2019



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