Le bon comme le mauvais
Qui se donne en pâture
N'est-ce pas l'indicible secret
Des vautours par ces temps qui durent

Un peu trop à mon goût
Aucun sens de la mesure
Vouloir déferler jusqu'au bout
En nappes étranges et en fêlures

Retenir n'est plus de ce monde
Le déversoir est sous la main
Surgit souvent la bête immonde
Pour afficher tous les chagrins

L'inspir, plus aucun
L'expir, sans cesse
Boursouflé, jusqu'à l'exsangue
Les mots mauvais sur la langue

Bile fiévreuse qui m'envahit
Je t'en conjure, va faire ton nid
Dans un autre moi-même
Dans un autre temps
Ici ce n'est plus la peine
J'ai déjà brûlé le vent.


Philistines.   Basquiat



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